Le Dormeur du val C’est un trou de verdure où chante Une rivière Accrochant follement aux herbes Des harpes de silver, Où le soleil, de la montagne, Luit : c’est un petit val qui munit Des cèdres le,bord.

C’est un champ de blé où s’est épanouie La nuit de la nature, Une gague d’un beau rêve Où tout sonne, Une odeur d’enfance sourit, Sous l’ombre des rameaux, Où l’âme familiale de la terre, Littéralement.

  • Gérard de Nerval